"Ce qui barre la route fait faire du chemin" (Jean de La Bruyère - 'Les Caractères')

lundi 28 janvier 2008

Les vertus du métissage


J'espère que Jean-Marie Le Pen ne lira pas ces lignes. Elles risquent de l'énerver.

Je veux ici évoquer les vertus du métissage. C'est une réflexion qui m'est venue dimanche matin en écoutant la radio.


On y parlait de trois métis.

On parlait d'abord de Jo-Wilfried Tsonga qui allait disputer sa finale de tennis à l'Open d'Australie. Il l'a perdue, certes, mais de belle manière. Tsonga, Français de la Sarthe. Oui, de la Sarthe ! Papa est du Congo mais Jo-Wilfried est Sarthois à 100%, autant que François Fillon.

Deuxième métis en vedette hier matin à la radio : Barack Obama, vainqueur quelques heures plus tôt de la primaire démocrate en Caroline du Sud. Obama, encore un métis : mère américaine blanche, père kénian. C'est plutôt la classe Barack, non ? Pas sûr qu'il gagne au bout du compte, mais il a de l'allure, le bonhomme.

Troisième métis dans l'actualité du dimanche matin : un certain Shaun Tan, auteur d'une bande dessinée distinguée ("Là où vont nos pères" chez Dargaud) comme la meilleure au Festival d'Angoulême. Shaun Tan est un mélange de Chine et d'Australie. Bref, encore un métis !

Trois d'un coup. C'est comme un tiercé gagnant.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Bonjour,
Je ne suis pas toujours d'accord avec vos écrits, mais cette fois-ci j'y adhère à cent pour cent.
Thierry